Cette section traite les sujets suivants :
Qu’est-ce qu’un BMX ?
Comment reconnaître un BMX d’un dirt bike ?
Où rouler avec un BMX ?
Rouler avec un BMX, quelles sont les différences ?
À la recherche d’un BMX idéal
Qu’est-ce qu’un BMX ?
BMX est l’acronyme de Bicycle MotoCross. Il vient du sport automobile, avec des origines remontant à 1969. Les jeunes Californiens, amateurs de cette discipline mais qui n’y avaient pas accès pour des raisons économiques évidentes, ont réussi à utiliser leurs vélos sur des pistes similaires à celles du Motocross. Cette pratique s’est convertie en tendance que les marques se sont vite approprié. À partir de là, les vélos classiques ont été adaptés aux besoins des coureurs et, en peu de temps, le cyclisme BMX s'est répandu dans le monde entier pour devenir le phénomène spectaculaire qu'il est aujourd'hui.
Le BMX comprend désormais de nombreuses sous-disciplines, comme le freestyle, le vert et le dirt jumping. Elles poussent le cycliste et le vélo à des limites acrobatiques que les autres aspects du cyclisme ne prennent pas en compte.
Comment reconnaître un BMX d’un dirt bike ?
Le BMX partage certaines choses avec les vélos VTT et certaines divergences importantes. La principale est la largeur des roues, qui est de 20 pouces. En revanche, les BMX n'ont pas de suspension et n’ont qu’une seule vitesse. Ils ne sont pas dotés d’un jeu de vitesses, comme c'est le cas des VTT.
En général, ce sont des vélos plus légers, car, comme les dirt bike, elles ont tendance à décoller du sol dans leurs cascades ou à affronter des obstacles soudains. C’est aussi pour cette raison que le guidon est plus large, car il facilite les manœuvres.
Où rouler avec un vélo BMX ?
Le BMX est une discipline du cyclisme et il se pratique sur des terrains avec des obstacles. Ils existent en différentes tailles et caractéristiques, toujours avec l'idée que les obstacles peuvent être évités sans descendre du vélo. Dans certains cas, votre dextérité avec le guidon sera suffisante, tandis que dans d'autres, grâce à la présence de rampes, vous pourrez les franchir d'un seul bond.
Les circuits BMX sont compliqués, ils requièrent une grande attention, des réflexes et de la force. Il s'agit d'une discipline extrême où toute amélioration apportée au vélo aura un impact sur les performances globales.
Rouler avec un BMX, quelles sont les différences ?
Aujourd'hui, il existe cinq disciplines principales de BMX, mais elles sont essentiellement divisées en deux groupes : le freestyle et le vélo de cross.
Le vélo de cross est basé sur la vitesse. Vous êtes confronté à un circuit fermé, avec une série d'obstacles placés stratégiquement, et le cycliste qui le parcourt dans le temps le plus court est le gagnant. Le circuit présente des virages, des lignes droites où l’on gagne de la vitesse et des montées qui permettent de rebondir et de sauter. En fonction de sa conception, le parcours peut être plus ou moins accidenté et comporter des obstacles « naturels », comme la boue et la végétation.
Le freestyle s’en est inspiré. Il conserve le scénario, mais il n'y a plus de limite de temps pour le terminer. Le temps est investi pour tirer le meilleur parti de ses possibilités. Ainsi, en compétition, les acrobaties réalisées sur le vélo sont prises en compte.
Parmi les catégories de freestyle qui se déroulent sur la piste, le dirt jumping freestyle est l'une des plus spectaculaires. Ici, les rampes ont pour fonction de favoriser les sauts, avec des impulsions qui peuvent soulever les vélos jusqu'à 3 mètres du sol.
Il en va de même pour le vert freestyle, où les acrobaties sont concentrées sur une rampe en forme de U avec deux montées et descentes abruptes.
Et la version urbaine de ce circuit BMX est le freestyle street, où les obstacles artificiels sont remplacés par des éléments architecturaux. Les escaliers, rampes, balustrades et autres détails de la géographie urbaine deviennent des obstacles pour de potentielles pirouettes.
À la recherche d’un BMX idéal
Au fur et à mesure que vous développez votre propre style de conduite, vous voudrez que votre BMX y corresponde.
L'une des premières mesures prises par les cyclistes est de choisir le pneu BMX le plus approprié. Le pneu d’un BMX a une bande de roulement très lisse et rigide avec des crampons latéraux pour une meilleure adhérence dans les virages. Selon les exigences de la piste, vous pouvez opter pour des modèles particulièrement épais et solides.
La largeur des pneus est également décisive pour contrer l'impact des bosses, elle vous permet de vous concentrer sur la vitesse.
Une autre option consiste à renforcer les parties clés du vélo BMX, comme le guidon pour BMX. Vous pourrez, par exemple, le guidon d’origine ou de le renforcer avec une protection pour vélo.
Il en va de même pour les câbles de frein, qui ne doivent pas vous gêner lors des manœuvres. N'oubliez pas qu'il existe différents modèles de freins, les plus courants sur les vélos BMX étant les V-Brakes et les U-Brakes. Chacun représente un style de conduite différent, le premier étant plus léger et le second offrant un freinage plus précis.
Le choix de la cassette peut également aider votre vélo BMX à perdre du poids. Une partie de ce poids provient des pignons ou des plateaux BMX, c'est pourquoi il est important de réduire leur nombre ou de les remplacer par des pièces plus légères. Ce n'est pas une décision facile à prendre, car le pédalage est modifié par le nombre de pignons, transformant des mouvements auparavant simples en efforts titanesques.
Trouver le bon réglage pour votre BMX ou votre vélo de cross ne se fait pas en un jour. Il faut de la pratique, des sorties constantes et certaines situations difficiles pour vous savoir ce qui vous convient le mieux.